Chat leurre
Adaptation de la nouvelle du même nom
Comme chaque jours, dans son fauteuil, elle se repose,
Sur ses genoux, je frotte mes moustaches et me pose.
Nous sommes allés, ce matin, tailler les roses,
Ensemble, s'occuper de mille et une petites choses.
Le crépuscule s'invite dans la petite maison,
En temps normal, mamie allume des lumignons,
Lit le journal, me prépare un bon gueuleton,
Avant d'aller me lover sur son édredon.
Mais aujourd'hui, quelque chose me semble changé,
Comme ce silence que même un souffle ne vient briser.
Bien que je m'agite, ronronne, miaule pour le combler,
Je sais que, de Ma Dame, la nuit s'est emparée.
Quel est ce vide qui surprend sans pré-avis ?
Quelle est cette vie qui me reprend ma douce amie ?
Pour les quelques heures qu'il nous reste, je me blottis,
Dans la chaleur de celle qu'on nommait « La Gabie ».
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